samedi 31 octobre 2009

Le social : élément clé du développement durable

Sergio Narayanin déclarait dans le JIR du 29/10/ : la mission locale de Sainte-Marie traite "environ 1 500 dossiers, dont plus de 60% n'ont pas de diplôme en poche. . On pense bien trop souvent à l'environnement et aux espaces verts, mais le durable inclut également le social. Là, il y a des besoins urgents...".

Pas de dévoloppement durable sans les hommes.
Or, notre modèle actuel laisse sur le bord du chemin des millions de personnes fragiles, pas assez compétitives pour être recrutées par les entreprises.

Jusqu'à ces dernières années, des associations comme Emmaüs dont on fête aujourd'hui le 60ème anniversaire, se sont données comme but de resocialiser par le travail ces personnes laissées au rebut.

Avec la croissance du chômage et la précarisation du travail, de nouvelles initiatives voient le jour fondées sur de nouveaux modèles économiques alternatifs : des entreprises d'insertion, des associations d'économie solidaire, autant d'initiatives qui permettent à ces personnes rejetées par la société de retrouver un Futur et une dignité.

Il est heureux de voir en métropole que certaines associations d'économie solidaire deviennent des exemples pour les grandes entreprises comme SODEXO qui n'hésitent plus à recruter du personnel auprès de ces associations. Par ailleurs, de plus en plus de cadres diplômés renoncent à des jobs très lucratifs pour entrer au service de ces entreprises sociales.

Ce matin, sur France Inter (émission Rue des Entrepreneurs), Jean-Marc BORELLO, Délégué Général du groupe d'économie sociale et solidaire SOS, présentait son groupe fort de 2 000 salariés actuellement qui prévoit 5 000 salariés d'ici 2 ans.
Mr BORELLO démontre qu'une association peut parvenir à la performance économique, peut rivaliser avec les entreprises du secteur capitaliste tout en faisant appel à des salariés que l'on aide à sortir de la galère et dont on fait éclore les talents.

"Le Groupe SOS est un groupe de l’économie sociale, constitué d’associations et d’entreprises, qui développe, aujourd’hui, des activités dans les champs du sanitaire et social, de l’éducation, de l’insertion, du logement, du développement durable et de la solidarité internationale ". Vaste programme !

L'on pourrait penser que ces associations sont fortement subventionnées. Il n'en est rien. 5% du chiffre d'affaires provient des subventions, déclarait un acteur de l'économie solidaire. Notre but est de parvenir à ce que notre activité dégage 5% de bénéfice pour pallier ces 5% de subventions, si elles venaient à disparaître. .

Sur l'île de la Réunion où l'on constate une dégradation forte du chômage, nous formons l'espoir qu'un groupe comme SOS redonne l'espoir aux plus démunis et à tous ces oubliés de notre système que l'on juge inemployables.

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